Gwenaël se réveilla, il ne s’étonna pas
de se retrouver assis dans un parc, les mains
attachées et avec bâillon, ce qui le
surprit encore
plus, c’est le fait qu’il soit habillé chaudement, alors
qu’avant qu’on le kidnappe, il se trouvait dans sa chambre bien
au chaud. Il étudia l’homme. Il remarqua que les traits de son
visage lui donnaient
un air gentil et aimable, bien qu’il soit tout maigre, Gwenaël
avait pu
constater qu’il ne manquait pas de
force. Il remarqua
que sa tenue n’était pas adaptée à la saison, il portait une
toge, signe illustre de la Rome antique. Il trouva étrange qu’un
homme puisse se balader dans cette tenue. Il baissa les yeux et fut
consterné de
voir qu’un homme puisse porter des chaussures avec des ailes, cela
faisait très enfantin. Tandis qu’il l’examinait, son ravisseur
vint lui retirer son bâillon, pour qu’il puisse dialoguer. Gwenaël
se souvint d’une de ses camarades de classe, très intéressée
par la mythologie grecque, qui lui avait parlé d’un dieu qui
s’habillait exactement comme ça.
- Hermès
… dit à voix basse le garçon
- Lui-même,
pour vous servir jeune homme, répondit l’intéressé
- Vous
vous prenez vraiment pour ce personnage mythologique !
- Je suis le seul, l’unique messager des dieux
olympiens. C’est
notre cher Zeus qui m'envoie vous transmettre une missive des plus
importantes.
Tout
en parlant Hermès, détacha l’enfant et lui tendit un bout de
parchemin scellé par un sceau des plus étranges,
il représentait un homme tenant dans ses main un éclair, le signe
irréfutable de Zeus. Il le sceau, déroula le parchemin et découvrit
un message écrit d’une belle écriture et bien soignée
Salutations
à toi mortel, si j'envoie Hermès te quérir, c’est parce que le
monde court un grave danger. Les dieux égyptiens, menés par Râ, le
dieu créateur de l’univers, veulent reprendre ce qui leur
« appartient » . Depuis des siècles, nous les dieux de
l’olympe, luttons sur terre, sur mer et a travers les cieux, pour
empêcher cette terrible catastrophe. Seulement depuis quelques
temps, les égyptiens reprennent du pouvoir et nous avons du mal à
rivaliser. nous avons donc décidé de faire appel à toi, car tu es
le seul à pouvoir nous aider. Mais d’abords il faut que tu saches
que c’est nous qui t’avons envoyé sur terre pour te protéger.
Tu fais l’objet d’une prophétie, et dans la crainte que tu sois
tué dans la guerre, nous t’avons envoyé sur le palier de la
maison ou tu habite actuellement. Toi seul peux nous aider, tu es
notre seul espoir.
Après
avoir lu cette lettre, Gwenaël, rigola, il n'eut aucune confiance en
cette lettre, et surtout pas en ce personnage des plus étrange. Il
se releva, s’approcha de cette personne, posa une main sur son
épaule et dit avec un énorme sourire :
- Je
sauverai le monde un autre jour, à plus.
Gwenaël
se dirigea lentement et avec une démarche plutôt décontractée
vers la sortie
du parc, mais pourtant Hermès resta où il s’était installé. Une
lumière aveuglante transperça le ciel et illumina la nuit si
sombre. Gwenaël se figea et regarda impuissant une lumière se
diriger droit vers lui. Au même instant, un éclair d’une
trentaine de centimètre(s) se planta dans le sol, avec un bruit
assourdissant. Hermès ne cilla pas, il devait être habitué à ce
que ce genre de chose ce produise.
- Toujours
aussi sceptique ? ironisa Hermès
- Je
dois reconnaître que ce n’est pas commun qu’un éclair se
plante dans le sol.
Gwenaël
tendit une main vers l’éclair planté à seulement quelque
centimètres de son corps. Hermès paniqua et avec une rapidité
étonnante, arrêta le geste de Gwenaël.
- Seuls
les enfants de la prophétie, peuvent tenir un éclair de Zeus, même
moi je ne peux le toucher et encore moins le tenir.
Gwenaël
repoussa Hermès, et tendit sa main tremblante vers l’éclair, le
messager remarqua qu'il n’était pas du tout sur de lui, ce qui
pouvait lui être fatal au sein du monde dans lequel il allait
s’engager. Lorsque
sa main entra en contact avec l’éclair, il fut pris de convulsions
s’écroula sur le sol inconscient. Le messager ne paniqua pas pour
autant.